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Va être temps de créer dans le code pénal un nouveau "crime" celui de: "Traitre à la patrie" et de fusiller immédiatement sur la Place publique leurs auteurs.
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La France, pays de …….
Qui coule de plus en plus jour après jours.
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272 contrôleurs aériens en grève, plus de 900 vols annulés et des centaines de milliers de passagers impactés : voici pourquoi ce bras de fer autour du pointage soulève un conflit explosif entre sécurité aérienne et service public.
Le jeudi 3 et le vendredi 4 juillet, une minorité de contrôleurs aériens a déclenché une paralysie inédite du trafic aérien en France. À peine 272 agents mobilisés, soit 26 % des effectifs, ont suffi à annuler près de 1 000 vols, affectant au passage plus de 500 000 passagers. Ce mouvement, en plein cœur des grands départs, suscite la colère du gouvernement et relance le débat sur la réforme des conditions de travail dans les tours de contrôle.
D’un côté, l’État avance un impératif de sécurité. Un incident évité de justesse à Bordeaux fin 2022, où deux avions avaient été mal coordonnés, a précipité la mise en œuvre d’un système de pointage obligatoire à la prise de poste. Pour Philippe Tabarot, ministre délégué aux Transports, « il en va de la sécurité des vols ». Il affirme : « Je ne céderai pas sur cette réforme. »
De l’autre, les syndicats minoritaires dénoncent un climat dégradé dans les centres de contrôle. Ils pointent le manque de personnel, des outils obsolètes et un encadrement jugé oppressant. Deux organisations sont à l’origine du mouvement : l’UNSA-ICNA (17 % des voix) et l’USAC-CGT (16 %). Le principal syndicat, le SNCTA, est resté en retrait.
Les conséquences du mouvement social sont vertigineuses :
Philippe Tabarot n’a pas caché son indignation : « Il faut se rendre compte qu’hier et aujourd’hui, 272 personnes dans notre pays vont impacter le bien-être de plus de 500 000 personnes. C’est inacceptable. »
Le projet de réforme est clair : imposer à chaque contrôleur de pointer à son arrivée, pour garantir sa présence effective et une meilleure traçabilité. « Ce n’est pas une punition mais un engagement basique de service public », estime le ministre. Cette mesure découle directement des recommandations du Bureau d’enquêtes et d’analyses (BEA) après l’incident de Bordeaux.
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Mais les grévistes y voient un symbole de défiance. Ils dénoncent une volonté de surveillance et une absence de concertation. Le ministre se veut inflexible mais concilient : « Ma porte sera toujours ouverte au dialogue », a-t-il répété sur Cnews.
Le Premier ministre François Bayrou a lui aussi durci le ton jeudi, en qualifiant la grève de « choquante » et en accusant les grévistes de « prendre en otage les Français ». Pour lui, « on ne peut pas faire un chantage qui impacte un tel nombre de personnes le jour où tout le monde part en vacances ».
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